Voiture qui conduit de nuit.
Comment se former à la conduite nocturne sans attendre la tombée du jour ni se mettre en danger ? Les simulateurs reproduisent désormais fidèlement l’obscurité, les éblouissements et la présence d’usagers vulnérables. Une réponse concrète face à un enjeu majeur.

Visibilité réduite, risques exponentiels

La conduite de nuit représente seulement 10 % du trafic routier, mais concentre près de 46 % des décès sur les routes.

Selon le bilan 2024 de la Sécurité routière, sur autoroute, ce sont même 62 % des personnes tuées qui le sont de nuit. En 2024, 56 % des usagers tués en EDPM l’ont été de nuit et la moitié des piétons décèdent de nuit.

En novembre, avec le passage à l’heure d’hiver, ces risques sont accentués, les trajets domicile-travail s’effectuant désormais dans l’obscurité. Les heures de pointe du matin et du soir coïncident avec la nuit, augmentant l’exposition des usagers aux risques nocturnes.

Des défis spécifiques à anticiper

La nuit transforme les conditions de conduite. Le champ visuel se limite à la portée des phares : 50 mètres en feux de croisement, 150 mètres en feux de route. Cette limitation retarde l’identification par le conducteur d’éventuels obstacles ou usagers vulnérables.

L’adaptation visuelle pose également problème. Le passage d’une zone éclairée à une zone sombre, ou l’éblouissement par les phares des véhicules venant en face, perturbent la vision pendant plusieurs secondes : l’œil devient plus myope la nuit, faussant l’estimation des distances et des vitesses.

Les piétons sont les premières victimes de cette visibilité réduite. En zone rurale, 80 % des accidents impliquant un piéton surviennent de nuit. Les deux-roues motorisés payent également un lourd tribut, avec 58 % des cyclomotoristes tués lors d’accidents nocturnes.

Le simulateur pour s'entraîner sans attendre la nuit

Chez Develter Innovation, nos simulateurs reproduisent fidèlement les conditions de conduite nocturne : luminosité réduite, contrastes, éblouissements et présence d’usagers vulnérables difficiles à détecter. Les conducteurs peuvent ainsi s’entraîner aux situations critiques sans avoir à attendre la nuit, et surtout sans mise en danger réelle.

Les scénarios permettent de travailler les bons réflexes : adapter sa vitesse, renforcer l’anticipation, augmenter les distances de sécurité et apprendre à gérer sa vue différemment.

Une approche qui s’adresse à tous les profils : formation initiale pour les nouveaux conducteurs, perfectionnement pour les conducteurs expérimentés, et formation continue pour les professionnels de la route.