La maîtrise spatiale d’un véhicule repose sur la construction de repères mentaux qui ne se créent qu’avec la répétition et l’expérience. Les simulateurs de conduite offrent aujourd’hui un environnement optimal pour accélérer ce processus d’apprentissage.

conducteur attentif, vue de dos

Le défi de la représentation mentale du véhicule

Comme le conducteur ne voit pas les limites de sa carrosserie, sa maitrise spatiale d’un véhicule repose avant tout sur sa capacité à en construire mentalement les dimensions : largeur, longueur, hauteur.

Les neuroscientifiques ont démontré que le schéma corporel, la représentation mentale du notre corps, se construit par milliers de répétitions durant l’enfance. Ce sixième sens qui permet de connaître la position de ses membres sans les voir s’applique également au véhicule.

Ainsi la maîtrise spatiale du véhicule suit exactement le même processus : le conducteur novice renverse des cônes parce que sa carte mentale du véhicule n’existe pas encore. On estime qu’il faut entre 5 000 et 8 000 kilomètres pour adopter les dimensions d’un véhicule sans réfléchir.

Les simulateurs Develter : accélérer l'acquisition des repères spatiaux

Face à ces défis d’apprentissage, la simulation offre un environnement contrôlé idéal pour accélérer la construction des repères mentaux. Il permet de reproduire les exercices jusqu’à ce que la trajectoire devienne fluide, en consommant moins de carburant, sans risque d’accident, et sans la pression de la circulation réelle. Cette répétition intensive est le moteur de l’automatisation des repères spatiaux. Sur les simulateurs Develter, différents parcours sont proposés pour développer la maîtrise spatiale dans la phase de reprise de la conduite post-accident :
  • • Parcours rectilignes pour valider la coordination de base et le positionnement dans la voie,
  • • Parcours curvilignes pour tester l’anticipation et l’adaptation des trajectoires,
  • • Parcours urbains avec passages étroits, ronds-points et situations complexes,
  • • Cinq types de manœuvres (créneau, bataille, épi, garage, demi-tour) pour automatiser les repères arrière.
Le simulateur permet également d’obtenir des données précises qui permettent d’identifier les difficultés spécifiques de chaque conducteur :
  • • Déficit d’anticipation : trajectoires brusques, corrections tardives
  • • Héminégligence : déviation systématique d’un côté
  • • Problèmes d’attention : irrégularité dans le positionnement •
  • Distances de sécurité : écarts avec les obstacles latéraux
La fonction de vue 360° permet au conducteur de visualiser son véhicule dans son environnement et de prendre conscience des écarts réels. Cette rétroaction immédiate accélère la construction de la carte mentale du véhicule. Pour les formateurs et thérapeutes, cet outil facilite l’explicitation des erreurs et la démonstration des bonnes pratiques.