Voici la première interview d’une série de plusieurs avec nos partenaires. Aujourd’hui, nous nous entretenons avec Antoine Luu, directeur commercial de Tobii, chargé des affaires sur les zones Europe, Moyen-Orient et Afrique.
Tobii, c’est quoi ?
Tobii est une entreprise suédoise fondée en 2001, dont l’objectif est de créer des capteurs de mouvements oculaires, appelés « eye trackers » ou oculomètres en français. Ces trackers ont différentes applications.
Dans le gaming, ils permettent de contrôler de nombreuses fonctionnalités avec les yeux et ainsi de gagner un temps précieux (changer d’angle de vue, faire des tirs de précisions, etc).
Ces capteurs sont aussi utilisés pour accompagner les personnes en situation de handicap. Parfois dans l’incapacité complète de bouger et de s’exprimer, les eye trackers de Tobii vont leur permettre de communiquer par la seule utilisation du regard.
Une troisième application est faite dans la recherche scientifique, notamment dans les sciences sociales, la psychiatrie, pour la détection de l’autisme par exemple.
Avec Develter Innovation, ces capteurs sont utilisés dans un but de pédagogie et de prévention en étant intégrés dans leurs simulateurs de conduite pour le suivi de regard des conducteurs.
Pourquoi collaborer avec Develter Innovation ?
Stéphane Develter a toujours voulu intégrer ce genre de technologie à ces simulateurs. Nous avons pu nous rencontrer grâce à Frédéric Vanhove qui travaille avec Develter Innovation et a été mon élève le temps d’un colloque. Nous avons alors décidé de travailler ensemble.
Notre collaboration a permis de continuer à valoriser la recherche, dans une logique de transfert de connaissances. Tobii est fournisseur : nous fournissons la solution et Develter Innovation est l’innovateur. Leurs équipes se sont complètement réapproprié la technologie et c’est ce qui fait la richesse de cette collaboration !
Que prévoyez-vous dans le futur ?
Pour la suite, nous avons pour objectif de miniaturiser les capteurs, d’intégrer de l’IA dans notre technologie, ou encore d’intégrer les capteurs dans de vrais véhicules pour analyser les comportements à risque et éviter les accidents. Nous travaillons même sur de la réalité virtuelle et augmentée avec des casques adaptés aux simulateurs de conduite.